L’essor actuel de la construction bois dopé par l’intérêt croissant du marché pour les techniques de construction respectueuses de l’environnement a permis de remettre au goût du jour l’art millénaire du bois brûlé. Ce procédé ancestral de traitement du bois nous vient du Japon où il porte le doux nom de Shu-Sugi Ban.
D’un point de vue pragmatique et au-delà de son aspect esthétique, le Shu-Sugi Ban a pour objectif de protéger de façon naturelle le bois par la carbonisation. En brûlant les planches de bois en surface, on fait apparaître une pellicule de bois carbonisée. Cette couche apporte une protection optimale au bois.
Historiquement, à une époque où les incendies de villages étaient courants, il était un excellent retardateur naturel. Grâce à son épaisse couche de carbone il évitait que le feu ne se propage.
Ses capacités sont également économiques et écologiques, puisque le Shu-Sugi Ban permet de repousser les champignons parasites et les insectes. Et pour ne rien gâcher, son espérance de vie peut aller au-delà d’un siècle.
Aujourd’hui en Suisse un certain nombre de fournisseurs de bois ont développé une production semi-industrielle à base d’essences de résineux indigènes. Ce procédé est donc l’une des seules alternatives au bois brut si l’on désire s’affranchir de l’entretien régulier de sa façade et de l’usage de produits de traitement synthétiques.
Résumé des avantages
- Traitement sans adjuvant chimique
- Protection contre les champignons, mousses et insectes
- Résistance prolongée à l’humidité et aux UV
- Rendu esthétique